L’éthique est un sport de combat

Appel du 10 avril pour ne pas cesser le combat

Maxime de Beauchesne
14 min readApr 11, 2019

Je vis aujourd’hui dans une société que je juge profondément injuste, individualiste et nuisible. Pour autant, je ne peux me résoudre à croire que c’est le propre de l’être humain. Je me définis souvent en disant que je suis Humaniste notamment pour m’opposer à la rengaine selon laquelle : “l’Homme est un loup pour l’Homme”. Je pense au contraire que c’est en oubliant son humanité que l’humain devient une menace pour lui-même (et pour l’ensemble du vivant par ailleurs). D’une certaine manière, je pense que nous vivons éloignés, désincarnés de ce qui fait de nous des êtres humains. Je pense même que la société (pour ne pointer aucune personne, organisation, institution ou idéologie) nous encourage à cela.

Cet article est une invitation pour réveiller ce qui fait notre humanité !

Depuis quelques années, je me passionne pour le sujet de l’éthique. Il m’intéresse par sa simplicité et son pouvoir. C’est comme si ce seul concept pouvait exprimer beaucoup de ce qui fait justement notre humanité. Pour vous expliquer d’où je parle, j’accompagne des organisations, notamment à la définition de leurs valeurs, et j’enseigne dans le supérieur des sujets comme l’entrepreneuriat social ou l’éthique dans le business. De ce que j’observe, je trouve que c’est un sujet souvent méconnu, difficile à pleinement appréhender et souvent utilisé de manière erronée. Nous le mélangeons avec bon nombre de notions comme la morale, la déontologie, le code ou encore la loi. Nous en parlons beaucoup, mais je trouve que nous passons à côté de sa substance essentielle. Or, je crois que cet éloignement avec notre éthique entraîne des comportements qui sont à l’origine des désordres de la société actuelle.

Je voulais écrire un manifeste pour défendre l’éthique, mais depuis quelques temps le parallèle entre l’éthique et le combat m’apparaît de plus en plus clair. Alors même si je crois l’exercice un peu périlleux, je vais comparer cet article à un célèbre appel radiophonique du siècle dernier.

Le 18 juin, face à un conflit qui se mondialisait et des institutions qui baissaient les bras, le Général de Gaulle a lancé un appel qui est rapidement devenu un symbole de la résistance française. Aujourd’hui, j’observe un contexte que j’ose comparer. Il y a au niveau sociétal une sorte de morale négative et sinueuse qui gagne petit à petit et des institutions qui ne réagissent pas. Je n’ai pas la prétention de lancer un appel ayant la même résonance et encore moins la même puissance. Cependant, je trouve le parallèle intéressant car si je devais réduire mon message à un seul mot ce serait :

Résistez !

Merci James Pond pour l’image (source : unsplash)

Je vais expliquer ce qui me permet de juger la société injuste, individualiste et nuisible et pourquoi je parle de morale négative et sineuse. Mais, avant tout prenons un temps pour définir le concept d’éthique et expliquer pourquoi je le rapproche d’un sport de combat dans mon titre.

L’éthique est la mise en pratique de nos valeurs personnelles

Je ne prétends pas ici apporter de définition absolue au mot éthique, mais avant de développer mon propos il me semble important de clarifier ce que j’entends dans ce terme pour justifier le choix des mots que j’utiliserai par la suite.

Débutons par la notion de valeur qui est inséparable du concept d’éthique et qui, même si elle est communément utilisée, reste souvent difficile à définir. C’est notamment le cas parce qu’on utilise le mot en des sens très différents. Je ne parlerai ici que du sens lié à l’éthique, mais même dans ce périmètre nous utilisons nos valeurs tout le temps, de manière naturelle, presque instinctive, sans réfléchir, et cela rend aussi la définition laborieuse. Le Larousse nous dit : “Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre”. Par cette définition, nous voyons qu’il n’y a pas non plus de mot précis pour définir la nature d’une valeur. Dans le langage courant, nous rapprochons souvent les valeurs de conduites, de principes, de caractéristiques, de traits, de règles ou encore de normes personnels. Une rapide recherche internet nous donne des listes de valeurs par centaines : respect, bienveillance, sécurité, humilité, etc. Difficile d’identifier la notion qui les relie toutes.

Finalement, il est plus facile d’observer comment nous utilisons nos valeurs pour définir le concept en lui même : les valeurs servent à prendre des décisions. Avec ceci en tête, il est alors tentant de rapprocher les valeurs de la notion de “principe”, qui vient du latin “primus”, “le premier”. Le principe — et donc la valeur — serait alors ce qui est premier (ou en tout cas plus intime) dans l’ordre des causes qui déterminent l’action. Personnellement, pour définir la notion de valeur, j’aime utiliser une métaphore :

Nos valeurs forment une boussole personnelle issue de notre vécu, notre éducation et nos expériences, qui guide nos choix et nos comportements.

Cette définition nous permet d’aborder la différence entre éthique et morale. Les définitions de dictionnaires apportent peu de lumière pour séparer les termes. Dans le Larousse, l’éthique est la “partie de la philosophie qui envisage les fondements de la morale”, et la morale “la science du bien et du mal, théorie des comportements humains, en tant qu’ils sont régis par des principes éthiques”. L’article “Spinoza : morale ou éthique” de Philippe Jovi nous montre que la philosophie est plus précise, mais ne manque pas de mélanger les termes régulièrement.

Pour expliquer la différence que je fais entre les deux termes, je vais m’appuyer sur la conception de Spinoza, en particulier à travers le livre de Frédéric Lenoir, Le Miracle Spinoza, un bel ouvrage qui rend accessible la pensée de ce grand philosophe et analyse son oeuvre principale, “L’Éthique”.

Tout d’abord il aborde la notion de valeur pour appuyer leur caractère personnel. “Nous ne désirons aucune chose parce que nous jugeons qu’elle est bonne, mais au contraire, nous appelons bon ce que nous désirons”. Frédéric Lenoir prend une métaphore intéressante pour expliquer cette différence. “Si j’ai envie de manger du chocolat, ce n’est pas parce que le chocolat est bon — certaines personnes n’aiment pas le chocolat -, mais c’est parce que j’en ai le désir que je dis qu’il est bon”. Il en va de même pour les valeurs : “Ce n’est pas parce que la justice est bonne en soi que je la désire, mais parce que j’ai un désir de justice que je l’estime bonne”. Ainsi “Spinoza considère qu’il n’existe pas un Bien transcendant et universel vers lequel tout être devrait tendre, et un Mal transcendant et universel que tous devraient éviter. […] À la morale traditionnelle, fondée sur des catégories transcendantes du bien et du mal, Spinoza substitue une éthique fondée sur la recherche rationnelle et personnelle du bon et du mauvais”.

Pour résumer, je propose souvent d’exprimer la différence par le caractère personnel (ou contextuel) de l’éthique et le caractère immuable et la volonté d’universalité de la morale. L’une et l’autre considère ce qui est “bien” et ce qui est “mal”, mais la morale vient de l’extérieur (c’est un jugement proposé par la société) et l’éthique vient de l’intérieur (c’est un avis personnel, intime). Finalement, pour proposer une définition simple à retenir, je propose souvent :

L’éthique est la mise en pratique de nos valeurs personnelles.

Pour l’expliquer brièvement, la loi et la déontologie vont se différencier de l’éthique par leur caractère strict. En effet, ces deux notions se rapprochent davantage de l’idée de règles et de devoirs.

Pour aller un peu plus loin vous pouvez regarder cette vidéo de René Villemure, éthicien dont j’apprécie beaucoup le travail et qui propose la définition suivante : “le questionnement éthique est une recherche de ce qui est juste”. J’utiliserai plusieurs fois la notion “de juste” en ce sens dans la suite de ce texte.

L’éthique est un sport de combat au service du juste

“Se battre pour nos opinions”. “A la force de nos convictions”. “Défendre nos choix”. C’est étonnant de voir à quel point le vocabulaire guerrier est souvent utilisé lorsqu’on parle d’éthique. C’est ce qui m’a mis la puce à l’oreille et qui a alimenté le parallèle que j’entends faire entre l’éthique et le combat. Je crois en effet que dans notre société il est difficile de défendre ce qui est important pour nous. Il faut oser faire un pas de côté, s’extraire de la mouvance globale et exprimer ses opinions. On voit ici et là de plus en plus de personnes et d’initiatives qui le font, mais elles restent encore minoritaires. Pour revenir à l’époque du Général de Gaulle, sous l’impulsion des nazis, de nombreuses personnes faisaient des choses complètement contraires à leurs valeurs. L’expérience de Milgram qui a cherché à comprendre ce phénomène, tout comme son adaptation récente à la télévision “le jeu de la mort”, nous montrent que la plupart des individus se soumettent face à une forme d’autorité (potentiellement jusqu’à donner la mort). Sans aller dans des contextes aussi extrêmes, ils nous arrivent tous de faire des choses contraires à nos valeurs et bien souvent, cela est lié au comportement du groupe dans lequel nous sommes. Intimement nous savons que notre choix n’est pas le “bon”, mais comme tout le monde fait la même chose, nous le faisons aussi. En fait, face à ce genre de situation nous pouvons résumer nos choix ainsi : l’accepter, la fuir ou la refuser. L’accepter, c’est le conformisme, cela veut dire suivre le groupe, suivre la société et accepter de faire un choix que l’on sait “mauvais”. La fuir c’est s’échapper pour ne pas avoir à faire le choix. Le refuser, cela implique de s’exprimer, de se battre pour défendre son point de vue et pour faire un choix qui nous ressemble vraiment. Cette dernière est la mise en pratique de nos valeurs, et c’est en cela que l’éthique est un combat.

Par ailleurs, je rapproche l’éthique d’un sport dans la mesure où c’est une pratique. Traditionnellement l’éthique est abordée et enseignée en ouvrant la question: “Qu’est-ce que je devrais faire dans telle ou telle situation”. Pourtant je crois que chacun de nous connaît cette réponse, mais que nous sommes désarmés pour l’appliquer. C’est plus dur de l’affirmer pour la seconde guerre mondiale, mais l’expérience de Milgram et celle du jeu de la mort montrent que les participants savaient ce qu’il était juste de faire, mais qu’ils n’ont pas réussi. Pour prendre en considération qu’agir de manière alignée avec nos valeurs n’est pas facile et que la tendance est à l’obéissance, j’aime beaucoup l’approche Giving Voice to Values (Donner la parole aux valeurs) proposée par Mary Gentile professeure à la Darden School of Business de l’Université de Virginie. Son approche part de l’idée que chacun sait ce qu’il est juste de faire et qu’il est donc plus intéressant de se concentrer sur sa mise en pratique. Elle invite notamment à analyser des situations vécues pour identifier nos valeurs, comprendre nos forces et faiblesses dans un contexte particulier et pour pouvoir pratiquer ensuite. Comme dans un sport, plus nous nous entraînons, plus nous progressons, plus nous sommes capables et plus cela devient facile.

Teddy Riner, judoka français multiple champion du monde et olympique, n’a pas commencé par une finale de jeux olympiques. C’est en répétant des combats et des exercices qu’il s’est hissé à la plus haute marche mondiale. Si l’éthique est un sport de combat, je vous invite à saisir chaque petite situation pour vous entraîner. Les dilemmes les plus anodins sont particulièrement intéressants parce qu’ils sont plus faciles. Ils sont vos premiers combats. La pratique et les succès vous donneront ensuite la force de le faire aussi face à des situations plus complexes.

Il faut que chacun réveille et révèle ses valeurs

Pour identifier mes valeurs de la manière la plus objective possible, je suis parti d’un raisonnement simple : puisque mes valeurs ont guidé mes comportements jusqu’à aujourd’hui, je n’ai qu’à analyser mes comportements pour trouver mes valeurs.

C’est en poursuivant ce raisonnement que j’ai pu dire en introduction que j’observe une sorte de “morale négative et sinueuse qui gagne petit à petit notre société”. Si l’éthique est la mise en pratique des valeurs et que la morale est une forme universelle de l’éthique, on peut se dire que l’analyse des comportements au niveau sociétal peut nous permettre de déterminer une forme de “morale”. C’est un peu rapide et erroné, car au sens propre la morale devrait nous guider vers ce qui est “bon”. Pour autant, ce qui est vrai c’est que la société arrive aujourd’hui à nous faire faire individuellement des choses qui ont un impact objectivement négatif sur le reste des humains et de la planète. En effet, ce sont les inégalités qu’elle génère qui me font dire que la société est injuste. De la même manière, c’est le constat des divisions et du chacun pour soi qui m’indiquent une forme d’individualisme proche de l’égoïsme. Enfin, ce sont les multiples crises (sociales, environnementales et économiques) et le fait que la société actuelle semble générer plus de mal-être que de bonheur et d’équilibre qui me permettent de parler du caractère nuisible. Or cette situation n’est que le résultat de comportements généralisés et c’est pour ça que je parle d’une morale et que je la juge “négative”. J’associe aussi le caractère “sinueux” car je crois que si cette “morale” nous fait adopter des comportements qui ont un impact aussi négatif, c’est parce qu’elle emprunte des voies détournées, voire dissimulées. Par exemple, je pense que c’est par notamment en jouant sur les peurs ou en parlant de plaisir ou de sécurité que la société génère des comportements entraînant injustice ou individualisme. Je ne me risquerais pas à analyser ces voies détournées au-delà de cet exemple, car je crois que cela ne peut se faire sans une forme de subjectivité qui nuirait à mon propos. En effet dans cet article je ne veux pas exprimer mes valeurs, mais faire prendre conscience de ce que la “morale” actuelle génère pour encourager chaque personne à ouvrir le questionnement de ce qui est juste pour elle-même.

Au quotidien, j’essaie de le faire le plus possible et d’agir en conséquence, mais je serais évidemment bien prétentieux de penser que ce serait fondamentalement positif de hisser mon éthique personnelle en morale universelle. Je crois beaucoup plus, comme le propose Spinoza, au fait qu’il n’y a pas de “Bien” universel. Ainsi, sans tomber dans un relativisme complet, je pense qu’il serait intéressant que chacun fasse un travail pour identifier ses valeurs et les mette en pratique pour se forger sa propre éthique. Je ne crois pas que la “morale” actuelle respecte ou rassemble la plupart des véritables éthiques de chacun. Il sera peut-être intéressant de reconstruire une forme “morale” commune qui soit plus vertueuse pour bien vivre ensemble, mais je pense que nous devons probablement passer d’abord par une réaffirmation de nos éthiques personnelles. Aujourd’hui je perçois une contradiction entre la science du bien et du mal au niveau de la société et celle au niveau des individus. Ce qui guide les comportements me semblent plutôt venir de l’extérieur que de l’intérieur. Certes, il est plus facile et confortable de suivre le mouvement du groupe plutôt que de se dresser contre, ou de proposer une alternative. Pourtant, une fois qu’on a constaté que cette dynamique avait un impact négatif, n’est-il pas important d’y résister ? Pour inverser cela et réduire les dissonances, je pense que le mouvement doit repartir de la base : les individus. Je pense qu’il faut que chacun fasse le travail de réfléchir en profondeur à ses valeurs pour les réveiller en lui, et les mettent en pratique pour les révéler à l’extérieur. Je pense qu’il faut se réapproprier le jugement de ce qui est juste en se posant personnellement la question avant de reconstruire des modèles partagés.

J’appelle à une résistance de chacun pour un réveil des idéaux

J’arrive au bout de mon argumentation rationnelle. Pour le reste je suis encore en doute. Je ne sais pas comment fonder une morale partagée par tous et à laquelle tout le monde adhère. Je ne sais pas si c’est possible et je ne sais pas si ce serait positif. Cela semble contraire au fait qu’il n’existe pas de “Bien” universel et un probable déni de complexité. Je me dis que c’est peut-être justement le fait de vouloir tout uniformiser qui créé une société déséquilibrée. Je me dis alors qu’il faudrait que le jugement de ce qui est bien et mal s’adapte aux contextes et aux individus et donc qu’on abandonne le concept de morale pour ne parler plus que d’éthique. Mais une fois ici, je me demande comment trouver l’équilibre entre individualisme et collectivisme, entre universalisme et relativisme.

Je commence aussi à croire que nous devrions abandonner notre ambition de complète rationalité et notre volonté de tout contrôler pour nous (re)connecter à une dimension plus instinctive et intuitive. En effet, nous disons de la nature qu’elle est une jungle pour dire qu’elle est violente et nous nous différencions par notre capacité à penser. Pour autant la nature n’est-elle pas plus saine et équilibrée que la réalité de la civilisation humaine ? Une fois ici, je suis à nouveau dans une impasse pour savoir comment équilibrer état “naturel” et civilisation. Face à cette dernière question j’aime beaucoup le roman Ishmael de Daniel Quinn qui tente de construire les bases d’une civilisation qui serait vertueuse sans avoir à revenir à l’état “sauvage”.

En tout cas, malgré mes doutes, je refuse de croire que ce soit la nature de l’Humain de créer cette société injuste, individualiste et nuisible. Je veux croire que si individuellement, nous nous accordions à écouter nos valeurs, alors nous adopterons des comportements résolument plus positifs. Je veux croire que si la société nous encourageait à cela, alors notre instinct et nos intuitions pourraient nous guider vers un monde plus juste. Je refuse de tomber dans le fatalisme et je rêve d’une société dans laquelle chacun à une vision de la société idéale et agit pour tenter de la créer. Je veux croire que si cela se passe, alors nous répondrons à mes doutes et nous trouverons ce juste équilibre. C’est pour tout cela que je fais cet “appel”.

Osons nous poser la question de ce qui est juste.
Osons nous battre pour nos opinions et défendre nos choix à la force de nos convictions.
Pratiquons l’éthique comme un sport.
Entraînons-nous autant que nous pouvons et pour le moindre petit choix pour avoir la force de le faire pour des choix plus complexes.
Osons refuser la morale ambiante et réveiller notre éthique pour construire un monde qui nous ressemble.
Osons croire en nos idéaux et nous mettre en mouvement pour leur donner réalité.
Osons résister !
Si ce n’est pas nous, qui ? Si ce n’est pas maintenant, quand ?

Et pour ma part : Demain comme aujourd’hui, je porterai ce message !

Si vous souhaitez échanger sur ce sujet ou un autre, ce sera avec plaisir en me retrouvant ici www.instinkto.fr. Si vous voulez poursuivre avec une lecture beaucoup plus oppérationnelle, je propose une méthodologie pour identifier ses valeurs (en individuel ou en équipe) dans cet article. Et si vous voulez poursuivre avec d’autres lectures sur mes autres sujets

À propos de moi

Ingénieur de formation, j’ai nourri depuis une dizaine d’années l’ambition de participer à la mutation des organisations pour répondre à l’urgence des enjeux de notre société. D’abord consultant en RSE puis en management, j’ai ensuite entrepris le projet Pack Your Skills et depuis 3 ans j’accompagne des organisations à définir leur raison d’être et leurs valeurs collectives. Depuis 2019 et afin de porter plus haut cette ambition, Anne-Laure Romanet et Simon Dinin et moi-même avons créé Instinkto, que nous aimons définir comme un collectif de facilitateurs humanistes. J’enseigne également en écoles et universités et j’aime partager mes réflexions en écrivant des articles. Tous mes articles sont à retrouver sur la page dédiée sur le site d’Instinkto.

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Maxime de Beauchesne

Mon fils aura 30 ans en 2050.Je suis en quête de justesse guidé par mes idéaux. Je crois en l'humain mais considère avant tout comme un vivant parmi les vivants